Ouaga nous accueil, Ouaga, la grande ville du Burkina Faso, pays le plus pauvre de ceux répertoriés sur ''l'Indice de Développement Humain''. C'est la ville où c'est le plus bizzare de posséder une voiture, alors elle reste dans la cour d'honoré, modifiant les habitudes familliales. On en a quand même profité pour réhausser l'arrière avant de partir en brousse. Et là, on goutte à l'ambiance garage africain: moteur d'autres voitures déposer sur une tôle entièrement démonter dans une cour en sable, outils ùinimum avec lesquels on fait tout. Mais le travail est bien fait et heureusement que l'on a démonté les amortisseurs car les vis de fixation étaient bien fatiguées. A part la voiture, même notre rythme de vie et nos habitudes deviennent africaines. En même temps, sans eau courante, ni évier, ni wc ou douche, on prend vite le pli du sceau, de la fausse ouverte par un trou de 15cm x 15cm (attention à pas se louper ;) ). Les gens du quartier commencent à s'habituer à nous, mais rigolent quand même quand ils nous voient passer à deux sur un vieux vélo. Mais la ville reste toujours la ville et mercredi nous sommes heureux de partir en brousse. A la semaine prochaine en espèrant vous envoyer de belles photos de la campagne burkinabè. PS à Matthias: Mamadou le joueur de cora nous parle beaucoup de toi, et aurai aimé te voir lorsqu'il est venu en France l'année passée. Il nous apprend à jouer de tous les instru, à chanter et nous fait des concerts perso. Que du bonheur! Sinon, le reste du groupe va bien, et ils ont enfin reçu leurs bagages, au bout de 5 jours! Ce soir arrive Tony. On croise les doigts pour qu'il ne lui arrive pas les mêmes problèmes.